Le Vélo à Assistance Electrique, aussi connu sous le terme VAE, est un vélo composé
essentiellement d’une ou deux batteries (principale et/ou additionnelle), d’un écran
d’affichage (sélection du niveau d’assistance et de l’affichage d’autonomie), d’un moteur …
Les facteurs qui peuvent influencer sur l’autonomie de la batterie d’un VAE, sont :
Le profil du parcours (Plat, relief modéré, fort relief)
Le type de parcours (Urbain, en campagne)
Le kilométrage
Le type et le poids du vélo
Le type de pneus (Gomme, structure, taille et section)
Le climat et les conditions extérieures (Avec le froid une batterie perd naturellement
en autonomie)
Nous sommes actuellement 9 adhérents de « Bonnières Cyclo », dont 2 féminines à avoir
investi dans ce sens. Cela représente actuellement 30 % de l’effectif de notre Club.
Pourquoi cet investissement ? Moi-même « Délégué Sécurité » qui me remet aussi en
question pour continuer mon activité club (des difficultés à monter les côtes, à suivre l’allure
etc…). Et aussi à des problèmes de santé.
Une motivation supplémentaire pour trouver une solution de recours afin de poursuivre ma
passion.
J’ai donc opté pour un Vélo à Assistance Electrique route tout carbone avec des vitesses bien
démultipliées, un moteur dans le moyeu de la roue arrière, deux batteries en une (principale et
additionnelle) et des freins à disque. Un VAE comportant trois modes d’assistances : Eco /
Puissance moyenne / Pleine puissance.
Très satisfait de mon investissement qui correspond à toutes mes attentes en termes de confort
et poursuite.
Il faut bien reconnaître que le Vélo à Assistance Electrique a beaucoup évolué depuis son
origine et pris une part importante au sein des clubs cyclos. Et voir même en dehors.
Le tout dans une ambiance tout aussi conviviable et désintéressée, hors de tout esprit de
compétition sportive.
Les avantages :
Garder son activité propre
Rouler en groupe avec la possibilité d’associer le « VAE » et le vélo route lors des sorties clubs
Rouler en souplesse en fonction de la puissance
Obtenir une entière satisfaction
Bénéficier des aides de la région (non négligeable, accès direct en cliquant sur la phrase)
Les inconvénients :
Le Poids (Un vélo normal : équivalent à 9 kg, contre 12 kg à environ 15 kg pour un VAE)
L’autonomie de la batterie
Le prix (En fonction du type de modèle)
L’expérience montre qu’au sein de notre club le VAE trouve toute sa place car il permet en effet de suivre une cadence et de supporter les changements de dénivelé bien plus facilement. Chez nous il fait partie intégrante des sorties club.
VERIFICATION AVANT CHAQUE SORTIE
Chaleurs caniculaires, froid, chemins caillouteux ou encore transports de lourdes charges : la vie des pneus n’est pas tout de repos ! Pour garantir un fonctionnement optimum de notre vélo à assistance électrique (VAE), s’assurer que la pression des pneus soit toujours comprise à +/- 5 bars maxi.
Vérifier aussi que la batterie est à 70% en termes de charge. De même qu’il n’y est pas de fuites au niveau des freins.
ROULER SANS ASSISTANCE DÈS QUE POSSIBLE
L’assistance électrique n’a pas vocation à fonctionner en permanence. La bonne attitude ? S’en servir uniquement sur les portions les plus exigeantes du trajet, en montée par exemple. Le but étant aussi d’économiser sa batterie au maximum.
RECHARGER LA BATTERIE
La recharge de la batterie est justifiée entre 20 et 80 % (éviter d’aller en-dessous de 20 % pour charger celle-ci). De même que la charger au-dessus de 80 % est inutile.
STOCKER SA BATTERIE EN CAS DE NON-UTILISATION DE SON VAE
La batterie doit être stockée dans endroit tempéré hors gel, hors de 50 degrés et de chaleur.
Règlementation des VAE en 2023 :
En termes de réglementation, les vélos à assistances électriques « VAE » doivent répondre à une série d’exigences complémentaires définies par la norme NF EN 15194, à savoir :
La vitesse maximale atteinte par assistance sur un VAE ne doit pas dépasser 25 km/h.
La puissance du moteur du vélo électrique doit être inférieure ou égale à 250 Watts.
Les VAE dont la puissance ne dépasse pas 250 Watts et dont la vitesse n’excède pas 25 km/h, la loi n’impose pas d’assurance obligatoire (chacun est libre de son choix).
Les moteurs doivent être compatibles sur le plan électromagnétique.
Les batteries d’un VAE doivent être recyclables.
Si l’on débride son VAE :
Les modalités en termes d’encadrement sur les pratiques en matière de débridage sont :
Une peine encourue d’un an de prison et 30 000 € d’amende (L’Article L317-1 du code de la Route)
Les dangers du débridage sont :
Risque pénal :
En plus de la modification du code de la route encourue, le vélo « débridé » sera confisqué. Pour le récupérer, l’obligation est de le remettre en conformité.
Risque financier :
En cas d’accident et que celui-ci est débridé, l’assureur dégage sa responsabilité : Le risque de payer tous les dommages occasionnés et les montants qui peuvent être importants en cas d’accident grave.
Sécurité :
Les composants d’un VAE sont dimensionnés pour une vitesse d’assistance donnée. Les composants comme les freins, les suspensions peuvent être sous-dimensionnés si l’on débride un VAE. Cela peut donc entrainer un risque supplémentaire d’accident.
Garantie : En cas de SAV sur un VAE neuf, le magasin et la marque du vélo se désengage également. Il sera impossible de faire marcher la garantie contractuelle. Toutes les réparations seront donc à la charge du consommateur.
Usure prématurée :
Certaines solutions de débridage peuvent entraîner une usure prématurée du moteur, de la batterie et d’autres composants.